Le béton est ainsi particulièrement résistant aux agressions et aux sollicitations externes comme les intempéries, le gel, la corrosion et la pollution. Les bétons exposés à des milieux dits « agressifs » font d’ailleurs l’objet de formulations spécifiques, afin d’offrir, dans la durée, une résistance conforme à la norme et aux exigences des chantiers concernés.
Naturellement résistant, le béton fait l’objet d’innovations régulières qui en optimisent les performances intrinsèques, pour le rendre parfaitement adapté aux usages, à la nature du chantier, et aux contraintes, sollicitations et environnements auxquels il sera confronté.
Il nécessite enfin, globalement, peu d’entretien, au regard des contraintes et sollicitations qui sont les siennes.
Si le béton, en tant que matériau de construction, dispose d’une durée de vie très importante, l’évolution de nos rythmes de vie, de nos villes et communes, nécessitent des adaptations sur les infrastructures et les habitations qui ont pu être construites par le passé, sans que la question de la résistance du béton ne soit concernée.
Aussi, la question de la durée de vie du béton doit être élargie à l’ensemble du cycle de vie du béton, incluant donc les étapes de déconstruction et de réemplois potentiels. Là encore, le béton affiche des résultats de premiers plans car il peut être réemployé, par le recyclage du béton issu de la déconstruction sous la forme de granulats recyclés. Le développement de bétons recyclés et de filières de granulats recyclés participe à prolonger la durée de vie du béton, au travers de nouveaux projets et de nouveaux usages.